Saint-Augustin...

"Je t’ai aimée bien tard.
Mais quoi ! tu étais au-dedans,
et moi j’étais au-dehors de moi-même,
et c’est au-dehors que je te cherchais,
….
J’étais retenu loin de toi par tout ce qui, sans toi, ne serait que néant.
Tu m’appelles, et voilà que ton cri force la surdité de mon oreille.
Ta splendeur rayonne, elle chasse mon aveuglement.
Je respire ton parfum, et voilà que je soupire pour toi.
Je t’ai goûté, et me voilà dévoré de faim et de soif.
Tu m’as touché, et je brûle du désir de ta paix."



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